Punie

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il y a 7 ans

Punie

ELLE était couchée sur la banquette arrière de leur monospace qu'IL conduisait à vive allure, comme d'habitude, peut-être plus vite que d'habitude. ELLE avait les yeux bandés, ELLE ignorait où IL l'emmenait. Mais ELLE n'était pas inquiète, ELLE était heureuse même. Heureuse qu'IL lui pardonne enfin. Et pour cela ELLE était prête à tout pour qu'IL oublie sa faute.

Une petite faute, ELLE l'avait trompé, une seule fois, en dix ans de vie commune. Avec un jeune homme, d'à peine vingt ans. ELLE qui en aurait quarante dans deux mois. Mais ce jeune homme était si beau, un véritable apollon, qu'elle n'avait pas su résister au charme de ce vendeur de vêtements qui lui avait fait une cour rapide, intense, brutale même. Ils étaient seuls dans la boutique en ce début de cette après-midi où sa vie allait basculer. ELLE avait tout son temps et passa une bonne heure à choisir, à essayer, et à rejeter des robes, des jupes. Le vendeur commença rapidement à la draguer, il lui fit des compliments sur sa silhouette, sur ses formes. Petit à petit, il entrouvrit le rideau de la cabine alors qu'elle était encore en sous-vêtements. Pas une seule fois, ELLE ne protesta. Pas une seconde, ELLE ne songea à fuir. Au contraire, ELLE minaudait, ne refermait plus totalement le rideau de la cabine. ELLE avait envie qu'il la regarde de son regard brillant. ELLE voulait qu'il la désire. ELLE était comme folle, sous le charme de ces yeux noirs. Il aurait suffi que quelqu'un entre dans la boutique pour que le charme soit rompu. Mais personne n'entra.

ELLE frémit quand il la toucha la première fois, quand sa main se posa sur son épaule dénudée. Et quand ses doigts fins effleurèrent ses reins, ELLE se retourna et lui offrit sa bouche. Ils s'embrassèrent longuement, leurs langues s'enroulèrent l'une autour de l'autre, collés l'un à l'autre dans la cabine exiguë. Ils se séparèrent ensuite et Apollon alla tranquillement verrouiller la porte de la boutique et fit descendre le rideau métallique. ELLE l'attendit debout dans la cabine dont le rideau grand ouvert ne la cachait pas. ELLE n'avait que sa culotte et son soutien-gorge. ELLE attendit que son bel apollon revienne. Il l'emmena vers l'arrière de la boutique en l'entraînant de son bras enlacé autour de sa taille. Il la conduisit vers son bureau, une petite pièce sans fenêtre. Il l'embrassa encore, sans un mot, la poussant doucement vers la petite table encombrée de papiers qui lui servait de bureau. Ses fesses heurtèrent le bord de la table. Il l'embrassait encore et toujours. Ses mains s'affairaient dans son dos, bataillaient un peu avec l'agrafe de son soutien-gorge. Le soutien-gorge perdit la bataille. ELLE sentit ses seins s'affaisser légèrement, libres. Les fines bretelles glissèrent sur ses bras. Il jeta le sous-vêtement sur une chaise. Puis Apollon posa ses mains sous ses fesses, et la souleva pour la faire s'asseoir sur la table. Dans le même mouvement, il la poussa en arrière pour qu'elle s'y allonge et de ses épaules à sa taille, ses doigts parcoururent son buste, son ventre palpitant de désir et agrippèrent la ceinture élastique de sa culotte. Le petit morceau de dentelle offrit beaucoup moins de résistance que le soutien-gorge. Il glissa sur ses cuisses avant de le rejoindre sur la chaise.

Apollon tomba à genoux comme terrassé par le spectacle de cette beauté offerte. De ses deux mains, il lui saisit les chevilles et levant les bras dans un V de victoire, il lui ouvrit les jambes en les relevant. ELLE se cambra, offrant à Apollon son pubis à la courte toison, soigneusement épilée. Sa vulve gonflée s'ouvrit comme un bourgeon en exhalant son parfum enivrant. Apollon posa ses lèvres sur cette fleur v i o l acée, sa langue s'enfonça entre les replis de chair. ELLE gémit de plaisir.La langue d'Apollon parcourait cette vallée en tous sens, n'hésitant pas à s'aventurer dans ses recoins les plus profonds, dans ces renfoncements sombres, chauds, humides et odorants. ELLE gémissait. Mais la langue d'Apollon, taquine, évitait soigneusement l'entrée de cette vallée de plaisir, là ou un petit bouton s'érigeait. ELLE était délicieusement frustrée. Quand, enfin, Apollon s'intéressa à son clitoris durci par le désir, quand des ondes de plaisir irradièrent son ventre, ses seins gonflés, ses tétons érigés, ELLE poussa un petit cri. A partir de cet instant, ELLE perdit un peu le sens des réalités, la langue d'Apollon entra dans une folle sarabande sur sa vulve, n'en négligeant désormais plus aucune part. ELLE se cambra v i o l emment, brutalement, en appui sur l'arrière de son crâne, les épaules décollées de la surface du bureau, les mains agrippées au rebord. ELLE jouit en criant, le corps agité de contractions v i o l entes.

Quand Apollon lui saisit à nouveau les chevilles pour les poser sur ses épaules, ELLE reprit ses esprits. Apollon était nu. ELLE sentit son membre inconnu f o r c e r l'entrée de son ventre, dilater ses chairs, prendre possession de son intimité. Il fit coulisser sa verge dans son sexe béant. Dix ans qu'aucun autre homme que son compagnon n'avait visité sa grotte, Apollon était le premier depuis dix ans. ELLE se sentait comme une vierge que l'on déflore. ELLE aima cela. ELLE en jouit une seconde fois, sans qu'Apollon n'accélère ses coups de reins. Apollon laissa retomber ses jambes et la releva. Il la retourna pour lui appuyer le buste sur le bureau. ELLE, la joue posée sur une facture, saisit de ses mains les globes de ses fesses et les écarta. Apollon ne lui avait rien demandé, mais ELLE savait qu'il voulait cela et ELLE en avait envie. Apollon la sodomisa doucement, s'enfonça dans ses entrailles offertes. ELLE jouit de nouveau, empalée par ce dard qui lui donnait tant de plaisir. Malgré les brumes de son orgasme, ELLE sentit le dard enfler, les mouvements de bassin d'Apollon devinrent plus rapides, plus brutaux, v i o l ents quand sa semence se répandit dans son ventre.

ELLE rentra un peu chancelante, après avoir embrassé Apollon sur le trottoir devant la boutique à nouveau ouverte.

Ce baiser d'adieu fut l'erreur qu'ELLE commit et qui allait la conduire sur cette banquette arrière, les pieds et les mains liés, les yeux bandés.

IL passait par là. IL venait de sortir du métro pour rentrer chez lui. Et IL la vit, ELLE, embrasser un jeune homme sur le trottoir devant une boutique de mode. A cent mètres de chez eux. IL fit quelques photos avec son téléphone.

IL lui montra les photos, lui jetant presque le téléphone à la figure. ELLE s a n g lota, tenta de trouver des excuses. Mais pendant des semaines, IL ne desserra pas les mâchoires, dormit dans la chambre d'ami. ELLE était désespérée, ne voyant pas d'issue, ou plutôt n'en voyait qu'une seule mais qu'ELLE refusait d'envisager. ELLE était prête à tout sauf à la séparation. ELLE lui en fit part...

L'issue arriva au bout d'un mois. ELLE devait accepter, pour une soirée, de se soumettre. IL, et lui seul, déciderait de ce qu'ELLE devrait subir pour sa pénitence.

Et c'est ainsi qu'IL conduisait le monospace rapidement vers une destination qu'ELLE ignorait. La voiture ralentit enfin et s'arrêta. IL ouvrit la portière et dénoua la cordelette qui liait ses chevilles. IL l'entraîna. ELLE le suivit encore engourdie par sa longue immobilité f o r c é e. IL la fit entrer dans un bâtiment, toujours aveugle, ELLE sentait maintenant un sol lisse et dur sous ses semelles.

ELLE marcha un peu, guidée par son homme. Puis la pression de sa main sur son bras cessa, et ELLE entendit ses pas s'éloigner. On lui délia ses poignets. Qui la libérait ? ELLE l'ignorait. ELLE ne se posa pas plus de questions. Depuis qu'IL lui avait communiqué les conditions de son châtiment, ELLE avait décidé de ne plus s'interroger. IL l'avait voulu soumise, ELLE le serait totalement, pour le garder, pour qu'IL reste avec elle.

Silencieusement, on lui délia les mains puis on ôta ses vêtements. Sa robe légère, puis son soutien-gorge et sa culotte. IL ne lui avait donné aucune indication, aucun ordre concernant sa tenue vestimentaire. ELLE avait donc choisi ses vêtements elle-même, prenant ses plus beaux atours. ELLE aurait aimé savoir ce qui se tramait, même si ELLE le savait au fond d'elle-même, même si ELLE redoutait, malgré sa docilité, ce qui allait se passer.

Enfin on lui enleva le bandeau qui l'aveuglait. ELLE cligna des yeux, aveuglée par la lumière crue qui agressait ses yeux trop longtemps contraints à l'obscurité totale. ELLE se trouvait dans une pièce aux murs couverts de faïence blanche. Une sorte de salle de bains avec une douche dans l'angle devant elle. Une salle de bains fortement éclairée.

Un homme, chauve, le visage couvert d'une barbe poivre et sel, habillé d'une tunique et d'un pantalon blanc se trouvait dans la pièce. Sa tenue vestimentaire ressemblait à celle d'un infirmier. ELLE l'observa. L'homme était grand, très grand, corpulent, des bras énormes, des mains puissantes. HERCULE fut le nom qui lui vint quand ELLE le vit. HERCULE avait un visage impassible, ces yeux noirs surmontés de sourcils broussailleux n'exprimaient rien, pas même un peu de désir à la vue de son corps dénudé. ELLE frémit. ELLE avait peur d'être seule avec cet homme, de ce qu'il pourrait lui faire subir.

HERCULE la fit s'asseoir sur une table d'examen médical. ELLE avait déjà vu ce genre de table chez son gynécologue et HERCULE lui fit prendre la même position que le médecin. Couchée sur le dos, ELLE avait les jambes dans les étriers, offrant à HERCULE son sexe exhibé.

HERCULE se saisit d'un rasoir et lui rasa soigneusement le pubis et le périnée. Puis, abandonnant le rasoir, HERCULE se saisit d'une poire à lavement et introduisit la canule dans son vagin. ELLE se sentit remplie d'une eau tiède. ELLE tenta de la retenir mais la grosse patte d'HERCULE appuya sur son ventre et ELLE se vida dans la cuvette sous la table. Deux fois, trois fois, il recommença avant de faire subir le même traitement à son rectum. ELLE était m o r t e de honte de cette toilette intime imposée par HERCULE, par ce colosse à l'aspect inquiétant qui la traitait comme un objet, comme un morceau de viande.

HERCULE la fit enfin se relever. ELLE se sentit un peu soulagée car pendant qu'ELLE était allongée, à la merci d'HERCULE, ELLE avait craint qu'il ne la v i o l e, qu'il ne la baise comme une chienne. Debout, ELLE pensa que ce danger était écarté...

HERCULE la conduisit sous la douche et ouvrit le robinet. Sous le jet de la douche, HERCULE la savonna à main nue, ne négligeant aucun endroit de son anatomie, insista même sur les endroits les plus intimes. Puis il la sécha dans une grande serviette, avant de frictionner tous son corps avec un lait de toilette parfumé. HERCULE la coiffa ensuite, un brushing rapide - ses cheveux bruns coupés court n'en exigeaient pas plus - et il termina en plaquant ses cheveux sur son crane avec un gel. HERCULE la fit de nouveau s'allonger sur le lit médical et posa à nouveau ses jambes dans les étriers. ELLE sentit son cœur s'accélérer.

Cette fois, pensa-t'ELLE, il va me baiser... Mais ELLE ne dit rien... docile... mais aussi un peu rassurée par la douceur de la douche qu'il venait de lui faire prendre. HERCULE passa des gants en latex et déposa sur les doigts de sa main droite un peu de gel translucide. Il introduisit deux doigts dans son vagin asséché par le lavement. HERCULE fit tourner ses doigts dans son ventre, provoquant un début de lubrification. HERCULE retira ses doigts et remit du gel sur son index. Cette fois-ci, il f o r ç a son anus de son gros doigt. HERCULE lubrifia ce deuxième orifice, aussi consciencieusement qu'il l'avait fait pour le premier. ELLE était sûre maintenant, qu'après l'avoir lavée, coiffée, lubrifiée, HERCULE allait maintenant prendre du plaisir avec ELLE, qu'il allait la baiser comme une chienne, la sodomiser inévitablement. Sinon pourquoi aurait-il pris tant de soins ? A quoi cela rimerait-il, s'il ne jouissait pas de son corps offert ?

Mais ELLE se rendit compte rapidement qu'elle se trompait lourdement car HERCULE la fit s'asseoir sur la table d'examen après avoir essuyé méticuleusement l'excédent de gel sur sa vulve et son anus. ELLE sentit son pouls s'accélérer. HERCULE se saisit d'une trousse de maquillage sous la table et la farda habilement. Son cœur battait la chamade, son rythme cardiaque atteint des sommets car si HERCULE ne la baisait pas, s'il prenait tant de précautions à soigner son aspect plutôt que de se satisfaire, c'est parce qu'il avait des ordres. C'est parce que quelqu'un lui avait ordonné de la préparer en vue de quelque chose d'autre.

Quelque chose de bien plus terrible qu'une simple copulation, agrémentée d'une sodomie, avec un géant à l'aspect repoussant. ELLE frémit en tentant d'imaginer ce qu'IL lui avait préparé comme punition. Quand HERCULE lui passa un serre-taille et serra les lacets à lui couper le souffle, ELLE eut la confirmation de ses craintes. D'autant plus qu'il chaussa ses pieds de sandales à talons vertigineux et attacha à ses poignets et à ses chevilles de larges bracelets de cuir noir auxquels pendaient quatre chaines qu'il réunit dans son dos.

HERCULE l'entraîna dans un long couloir. ELLE se vit dans un miroir et ne put s'empêcher de se trouver sexy. Les talons de quinze centimètres la grandissaient, affinaient sa silhouette.

Le corset qui l'empêchait de respirer resserrait sa taille, faisait ressortir ses seins, élargissait ses hanches, augmentant encore la grâce de ses jambes. ELLE remarqua que le maquillage que lui avait fait HERCULE était parfait. Même si le bleu pailleté sur ses paupières, le vermillon de ses lèvres était trop vifs, trop licencieux, même si le trait d'eye-liner qui ourlait ses paupières était trop large, trop gras, trop noir, ELLE supposait que son apparence avait de quoi réveiller la libido de n'importe quel mâle. « J'ai tout de même l'air d'un putain. », pensa-t'ELLE.

HERCULE la conduisit sur une sorte d'estrade à peine plus grande qu'un lit, entourée de rideaux. Il l'attacha sur une croix, fixant ses chaines à des anneaux, les bras en l'air, les jambes écartées. Une lumière crue, v i o l ente tombait du plafond. HERCULE ouvrit les rideaux et un murmure d'approbation parcourut la pénombre devant ELLE. ELLE ne voyait rien, ne distinguait aucun visage, aveuglée par les projecteurs pointés sur elle mais ELLE devinait des regards lourds, nombreux, concupiscents, posés sur ELLE. ELLE ne vit que LUI, assis dans un fauteuil, face à ELLE. LUI et un autre homme debout derrière un pupitre.

L'homme demanda le silence et quand le bourdonnement de l'assemblée cessa, il demanda :

  • Mes amis, si vous vous voulez annuler vos propositions, il est encore temps !

Il laissa passer quelques secondes avant de s'adresser à LUI :

  • Cher ami, c'est à vous...

IL arracha une feuille d'un carnet qu'il avait sur ses genoux et le tendit à l'homme qui annonça :

  • Le numéro 32 pour quinze minutes !

ELLE frémit en pensant qu'il y avait au moins 32 personnes ici pour la baiser.

Car ELLE n'avait plus aucun doute maintenant qu'IL avait organisé toute cette mise en scène, tout ce protocole, pour qu'ELLE se fasse baiser par des hommes en sa présence. ELLE en comprit un peu plus quand N°32 s'approcha de LUI et lui tendit un billet de 50€. Non seulement, IL la donnait à des hommes mais IL vendait son corps. IL la traitait comme une putain. ELLE était sa putain. ELLE se consola en remarquant que 50€ pour un quart d'heure, faisait d'elle une putain haut de gamme.

N°32 s'approcha d'ELLE. Perdue dans ses pensées, ELLE remarqua à peine qu'il semblait assez jeune et plutôt beau gosse. ELLE n'eut pas le temps de le détailler plus que cela avant qu'il ne commence à lui pétrir les seins à pleines mains, lui tordant les tétons. Après cette brève entrée en matière, N°32 mit ses doigts dans sa bouche, la f o r ç a nt à les sucer puis il enfonça ses deux doigts dans son vagin. N°32 la branla v i o l emment pendant cinq minutes. En effet, HERCULE un peu en retrait derrière elle, tenait le chronomètre et annonçait d'une voix grave, impassible le temps restant. Et quand il annonça « 10 minutes », N°32 cessa de la branler pour libérer ses mains et la faire se mettre à genou. Il couvrit son membre avec le préservatif qu'IL lui avait donné en échange du billet. N°32 passa derrière ELLE et la prit en levrette. Il la défonça d'abord lentement en la prenant par les hanches. ELLE ne fermait pas les yeux comme ELLE en avait l'habitude quand elle baisait. Cette fois-ci, ELLE regardait fixement son compagnon, impassible qui observait la scène mais le regard absent, sans la voir.

Quand HERCULE annonça « 5 minutes ! », N°32 accéléra la cadence en grognant et soufflant comme un bœuf. A « 3 minutes ! », il se vida en elle puis se relevant, il ôta sa capote remplie de semence et lui fourra son membre dans la bouche. ELLE le suça, nettoyant sa verge de tout le sperme jusqu'à ce que « Terminé » retentisse derrière elle. N°32 disparut dans la pénombre pendant qu'IL tendait un nouveau papier arraché du carnet à l'homme au pupitre. Celui-ci annonça :

  • Numéros 8 et 9. Quinze minutes !

Deux hommes s'approchèrent et tendirent chacun un billet orange à son compagnon toujours impassible. ELLE avait gardé sa position à genou et l'un des deux hommes, N°9 la fit se relever pendant que l'autre se tenait devant elle, le sexe en pleine érection. N°9 la prit par les hanches tandis que N°8 la saisit par les épaules pour la faire basculer en avant. N°9 lui enfonça son sexe dans le vagin et pour garder son équilibre, ELLE s'accrocha à la taille de N°8. Dans cette position, N°8 eut juste à appuyer sur sa tête pour que son membre entre dans sa bouche. ELLE n'avait pas d'autre choix que de recevoir son sexe dans sa bouche, au fond de sa gorge même en fonction des coups de reins de N°9.

ELLE se faisait pénétrer par les deux hommes et chaque avancée de la verge de N°9 au fond de sa grotte provoquait inévitablement la pénétration du membre de N°8 au fond de sa gorge. ELLE étouffait, avait des haut-le-cœur, tentait de repousser N°8, essayait de résister aux assauts de N°9. Après quelques minutes, ELLE parvint à caler sa respiration sur les mouvements de N°9 et ainsi à limiter ses nausées.

La séance avec N°32 avait été trop courte pour lui provoquer la moindre once de plaisir. Mais, maintenant, le coulissement du membre de N°9 dans son vagin bien lubrifié, les caresses que celui-ci infligeait à son clitoris, les massages que N°8 faisait sur la poitrine pendante, les pincements de ses tétons commençaient provoquer des ondes de plaisirs dans le ventre d'ELLE. Au fil des minutes qu'HERCULE égrenait avec application, ELLE oublia les personnes qui la regardaient se donner à deux hommes, ELLE ne regardait plus son homme. De toute façon, le ventre poilu de N°8 était son seul horizon possible. ELLE se prit à espérer qu'HERCULE se trompe dans son compte à rebours. ELLE avait envie de jouir, ELLE allait jouir devant une trentaine de personne, peut-être plus, devant son compagnon qui ne ratait rien du spectacle. Quand HERCULE annonça 5 minutes, ELLE ferma les yeux, oublia les regards qui l'observait, oublia le regard de son compagnon et ELLE se laissa submerger par le plaisir qui montait en ELLE depuis dix minutes.

Avec élégance, N°8 se retira de sa bouche pour la laisser exprimer son plaisir, ce qu'ELLE fit comme jamais ELLE n'avait crié de plaisir. N°9 n'eut pas ce genre de délicatesse et continua de la défoncer avec la constance d'une horloge. Fermement maintenue par les hanches et les aisselles par les deux hommes, ELLE ne risquait pas de s'écrouler sous le séisme orgasmique qui la fit trembler de tous ses membres.

La courtoisie de N°8 avait des limites : Dès qu'ELLE cessa de crier, il enfonça à nouveau son membre dans sa bouche. N°8 et N°9 coordonnaient leurs coups de reins et ils la baisèrent en cadence jusqu'à ce que l'un et l'autre se vident en même temps, l'un dans son vagin, et l'autre dans sa bouche. Et si N°9 portait un préservatif, N°8 en avait été dispensé. ELLE reçut dans sa bouche sa liqueur grasse et salée. ELLE avala la crème acre, chose qu'ELLE avait toujours refusée. Même à LUI, ELLE LUI imposait de mettre des préservatifs parfumés quand IL voulait une fellation totale.

Les deux hommes disparurent dans la pénombre sous les applaudissements de l'assemblée qui semblait les féliciter de l'avoir fait jouir.

A quatre pattes sur l'estrade, la tête basse, le cerveau embrumé par cet orgasme ravageur, ELLE revenait lentement à la réalité. ELLE leva les yeux et vit qu'enfin, IL lui souriait alors qu'IL tendait à nouveau un papier à l'orateur qui annonça :

  • Numéros 19 , 20 et 21 pour 45 minutes.

ELLE se préparait avec appréhension à subir trois hommes même si le pâle sourire dont IL l'avait gratifiée lui avait redonné une envie toute nouvelle de s'exhiber en totale impudeur et le courage de se donner à des hommes qu'IL choisissait. Sa surprise fut totale quand, au lieu des trois mâles qu'elle redoutait, ce furent trois femelles dont l'une d'elle tendit à son compagnon un gros paquet de billets qu'IL compta avec sérieux. Celle qui avait payé -N°19- était l'aînée du trio. Elle devait avoir une bonne quarantaine, peut-être cinquante ans. Les deux autres étaient plus jeunes, surtout une -N°20- à moins que sa minceur juvénile ne trompe sur son âge réel. N°20 semblait avoir à peine vingt ans. La troisième faisait une petite trentaine. Les trois femmes se ressemblaient beaucoup, ELLE eut du mal à imaginer qu'une mère puisse accompagner ses deux filles dans un lieu pareil et pour les activités qu'on y proposait.

Mais ce qui la troublait le plus, ce n'était pas la parenté potentielle des trois femmes mais le fait que justement, des femmes avaient payé pour passer trois-quarts d'heure à avoir des relations saphiques avec ELLE.

ELLE n'avait jamais eu envie de coucher avec une fille, ne l'avait même jamais envisagé. Et voilà qu'IL l'obligeait à baiser avec trois filles en même temps. ELLE espérait de ces femmes un peu plus de douceur mais ELLE redoutait aussi leur perversité.

Les trois femmes montèrent sur l'estrade. N°19 portait un peignoir blanc, N°21 était dans la plus totale nudité et N°20 ne portait qu'un serre-taille assez semblable à celui qui comprimait sa taille. N°21 tenait un sac en toile.

ELLE s'était relevée pendant que N°19 payait son dû et attendait ses trois futures partenaires debout les jambes écartées car aucun des hommes n'avait pris la peine de libérer ses chevilles de leurs chaînes.

N°21 s'approcha d'elle et fixa les chaines de ses poignets à la croix. Elle retendit celles de ces chevilles également. ELLE était écartelée sans pouvoir faire le moindre mouvement. ELLE était à la merci des trois filles. N°21 profita du corps qui lui était offert pour le caresser. Elle faisait glisser ses mains sur les hanches, sur sa belle poitrine.

N°20 fouillait dans le sac et en sortit un objet qu'elle tendit à N°19. Bien qu'ELLE n'en ait jamais utilisé, ELLE connaissait ce que N°19 lui donnait maintenant à sucer. C'était un plug anal de forte taille. ELLE frémit tout en suçant le morceau de plastique noir. Le plug était si gros qu'ELLE était épouvantée par l'idée qu'une de ces trois vicieuses allait lui enfoncer dans l'anus. ELLE le suça de plus belle pour en accroître la lubrification.

ELLE vit ses craintes confirmées quand N°19 rendit le plug à N°20 et se mit à l'embrasser. C'était la première fois de sa vie qu'ELLE embrassait une fille. Rien de bien différent qu'avec un garçon... peut-être un peu plus de douceur et de tendresse mais ELLE n'eut pas vraiment le loisir d'apprécier ce premier baiser lesbien.

N°20 s'était accroupie devant ELLE, entre ses jambes largement écartées et ELLE sentit la pression du plug sur son anus. ELLE remercia en pensée HERCULE de l'avoir bien lubrifiée et se félicita d'avoir sucé convenablement le plug. ELLE gémit de douleur quand N°20 poussa l'objet, dilatant son anus. ELLE aurait crié, probablement protesté si N°19 ne la bâillonnait pas de ses lèvres collées sur les siennes et si sa langue ne s'entourait pas autour de la sienne et fouillait les moindres recoins de sa bouche. La douleur disparut brutalement quand ses sphincters se resserrèrent autour de la collerette du plug. ELLE ne ressentit alors qu'une simple gêne entre ses fesses.

N°19 se détacha d'ELLE pendant que N°21 la libérait de la croix.

N°20 et N°21 l'accompagnèrent au milieu de l'estrade et la firent s'allonger sur le dos. N°19 se mit à genou, chevaucha sa tête et posa son sexe sur son visage. Ses deux associées lui liaient maintenant les poignets et les chevilles ensemble.

ELLE comprit quel était le désir de N°19. La femme voulait qu'ELLE la suce. ELLE sortit sa langue et commença de lécher la fente odorante à sa portée. ELLE ne voyait rien mais ELLE sentait que l'une des deux filles lui caressait la poitrine et le ventre pendant que l'autre s'occupait de son sexe inondé.

ELLE avait presque oublié la présence du plug, sauf quand les contractions de son ventre provoquées par les caresses de N°20 sur son sexe et surtout sur son clitoris dardé venaient lui rappeler sa présence.

N°20 introduisit deux doigts dans son vagin. ELLE sentait parfaitement la menotte de la jeune fille s'agiter en elle. Puis un troisième doigt lui procura des sensations plus fortes.

ELLE ne devait pas être trop maladroite dans son cunnilingus car N°19 commençait à gémir et à onduler sous ses coups de langue habiles. Sa cyprine s'échappait de son sexe, ELLE en recevait dans sa bouche et sur son menton. N°19 fut prise d'un râle bref, soudain qui se termina par des petits cris aigus. Elle se fit remplacer par N°21 qui prit la même position. ELLE continua de sucer cette nouvelle fente avec la même ardeur.

N°19 avait maintenant introduit ses quatre doigts dans son vagin et le branlait furieusement pendant qu'elle lui titillait le clitoris de l'autre main. ELLE se sentit partir, ne put crier ce plaisir qui partait de son sexe, semblait rebondir sur le plug dans son anus, envahit tout son corps mais les mouvements frénétiques de son bassin était une manifestation si évidente de son orgasme que quelques applaudissements félicitèrent les trois femmes.

N°20 avait maintenant sa main entière enfoncée dans son vagin et continuait de la branler. ELLE jouit de nouveau quelques minutes après. ELLE donna du plaisir à N°21 qui tomba sur le côté en gémissant.

N°20 prit la place qu'avaient occupée précédemment ses deux comparses. ELLE se sentit vidée, ressentant comme un manque son sexe dilaté par la main de la jeune fille et qui ne contenait maintenant plus rien. Quand l'une des deux femmes enfonça sa main jusqu'au poignet dans son sexe béant, ELLE eut un nouvel orgasme. Au milieu de son plaisir, ELLE réussit quand même à faire jouir N°20.

HERCULE dit d'une voix forte « Terminé » et les trois filles mirent fin à leurs activités. ELLE se rendit compte qu'ELLE avait jouit pendant quasiment trente minutes et fait jouir les trois filles l'une après l'autre. Ces trois-quarts d'heure la laissaient épuisée, un vide énorme dans son ventre, ELLE ressentit presque douloureusement l'absence du plug dans son anus et du poing de la fille dans son vagin. ELLE découvrit avec effarement qu'ELLE avait encore envie de se faire baiser et souhaita ardemment que sa punition ne s'arrête pas là.

C'est presque avec plaisir qu'elle entendit la voix de l'homme au pupitre annoncer :

  • N° 12 et N°13 pour 30 minutes.

Deux hommes montèrent sur l'estrade. ELLE était allongée sur le côté en position fœtale et l'un deux vint s'allonger à sa gauche. Son compère la fit rouler sur N°12, la f o r ç a nt à le chevaucher. C'est à peine si ELLE sentit le sexe pourtant dur et gonflé de N°12 pénétrer son vagin distendu. De ses deux mains glissées sous son corset, N°12 la faisait monter et descendre sur son dard. ELLE ressentait de plus en plus les pénétrations car son sexe se resserrait autour du membre de N°12. N°13 se mit derrière elle et la sodomisa. ELLE venait de découvrir les charmes et les plaisirs de la double pénétration. ELLE ne ressentait aucune douleur de se faire prendre ainsi car ses deux orifices avaient été suffisamment travaillés par les filles qu'ELLE s'imagina pouvoir recevoir deux hommes de plus. Ce fantasme vicieux la fit jouir de nouveau.N°12 et N°13 la firent jouir longtemps, plusieurs fois, synchronisant leurs coups de reins, faisant des pauses pour ménager leur résistance. A chacun de ses cris de plaisir, des applaudissements fusaient de la salle. ELLE les entendait dans les brumes de ses orgasmes et en tirait une fierté indicible.

ELLE n'entendit pas HERCULE égrener le temps mais à un moment, N°13 se retira de son anus et lui mit son sexe dans la bouche. ELLE le suça avec frénésie jusqu'à ce qu'il se vide dans sa gorge. N°12 glissa sous elle, et se fit sucer à son tour. ELLE recueillit les derniers jets de sa semence quand HERCULE annonça « Terminé ». Des applaudissements célébrèrent la fin du temps imparti aux deux hommes.

ELLE entendit alors l'homme au pupitre annoncé que la séance était presque terminée. ELLE en fut soulagée car ELLE était au bord de l'évanouissement après près de deux heures d'extase quasiment ininterrompu. Mais il avait dit « Presque »... ELLE appréhendait ce que pouvait être le bouquet final de cette soirée.

HERCULE l'attacha sur le sol de l'estrade, les bras et les jambes en croix pendant que plusieurs couples ou des hommes seuls s'approchaient, tendait chacun un billet de vingt euros et venaient se mettre autour d'elle. La plupart des hommes étaient accompagnés d'une femme. Ceux qui ne l'étaient pas se masturbaient seul sinon c'était la femme qui les branlait. Certaines filles avait même une verge dans chaque main et masturbait deux hommes en même temps.

ELLE reçut une douche de sperme. Les jets de semence atterrirent partout sur son corps et son visage, sa bouche, l'obligeant à fermer les yeux pour ne pas se faire aveugler. Cela dura quelques minutes avant que la douche ne se tarisse et que l'homme au pupitre remercie tout le monde.

HERCULE nettoya ses yeux pour lui rendre la vue. Il l'emmena en la soutenant dans la salle de bain, chancelante, le corps moulu. Il se retira pendant qu'elle prenait une douche brûlante, se coiffait, et s'habillait.

Quand ELLE sortit de la salle de bain, IL l'attendait derrière la porte. IL l'enlaça tendrement et l'embrassa. Ils reprirent la route vers leur appartement mais cette fois-ci ELLE était à la place du passager, heureuse qu'IL lui ait pardonné, heureuse qu'IL lui ait dit enfin :

  • Ceci était ta punition pour m'avoir trompé. Mais, si tu le veux, j'aimerai te partager avec d'autres hommes ou femmes dans l'avenir.

Ce à quoi elle répondit avec un large sourire :

  • Je vais y réfléchir. Que vas-tu faire de tout l'argent que tu as récolté ?

  • Il servira à payer notre inscription dans le club où nous étions...pour nous deux et pour une année...

Et ELLE s'endormit sur son épaule, heureuse. C'était tout réfléchi...

Marc Paul

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